Il y a un an, nous avons été ébranlés, désarmés. Du jour au lendemain. C’était un 17 mars. Un acte de piraterie sournois dénommé Covid. Marie-Pierre Dilasser décide alors de désarmer sa chère Navire brestoise qui naviguait contre vents et marées depuis une trentaine d’années. Réflexions, patience, réflexions, action. Art-matrice dans l’âme, elle prend la décision de construire une nouvelle galerie. Un bâtiment à l’armature solide pour affronter les tempêtes d’hiver, un bâtiment à la hauteur sous-barrot céleste pour y accueillir les œuvres de ses artistes, un bâtiment au franc-bord élevé, au gréement haut en couleur, aux sabords ouvrant sur la nouveauté, aux soutes gorgées d’œuvres uniques ou d’éditions remarquables, un bâtiment aux vaigrages blancs, à l’accastillage sobre et dont la figure de proue sera toujours en forme d’art. Contemporain. Alors, au fil des semaines à venir, que nous souhaitons tous plus heureuses et décovidées que jamais, la galerie La Navire vous informera de l’évolution de cette construction galerie-nne qui va surprendre... En avant-première, quelques images volées à la volée du chantier. Fin de l’épisode 1.
À suivre... Le vent se lève.
Vivement la future Navire !